Roy
Messages : 47 Date d'inscription : 04/09/2009 Age : 30 Localisation : Dans ma librairie...
•• What I am really ▬ N O M: Roy McFear ▬ N A T U R E: Vampire ▬ R E L A T I O N S:
| Sujet: Un benêt dans MA librairie ?! -(PV : Nathanaël)- Sam 19 Sep - 16:57 | |
| L.'ange du bizarre
« C'était une froide après-midi de novembre. Je venais justement d'expédier un dîner plus solide qu'à l'ordinaire, dont la truffe dyspeptique ne faisait pas l'article le moins important, et j'étais seul, assis dans la salle à manger, les pieds sur le garde-feu et mon coude sur une petite table que j'avais roulée devant le feu, avec quelques bouteilles de vins de diverses sortes et de liqueurs spiritueuses. Comme par habitude, mon abrutieaccroàmoi de patronne m'a demandé de classer les nouveaux arrivages de livres. je sens que je vais encore me casser le dos, façon de parler, à ranger tous ce bordel. Ma foi, c'est plutôt intéressant, il arrive très rarement, mais il arrive parfois, qu'un livre que je n'ai pas encore lu se montre parmi la pile de livres lus et relus. Je me baisse, j'empoigne un des gros cartons remplis à ras-bord de livres. Riens, mais ce sont des mangas cette fois ! C'est pareil pour ce genre de littérature, je les ai presque tous lus... En passant par D.Gray-man (que j'adore particulièrement), à Air Gear, Fairy Tail, Bleach, Shugo Chara, Soul Eater, Zombie Loan et autres mangas vraiment trop géniaux... Il y en a tellement que j'ai lus et que j'ai adoré... Enfin bon.
Dans la matinée, j'avais lu le Léonidas, de Glover ; l'Épigoniade, de Wilkie ; le Pèlerinage, de Lamartine ; la Colombiade, de Barlow ; la Sicile, de Tuckermann, et les Curiosités, de Griswold, aussi, l'avouerai-je volontiers, je me sentais légèrement stupide. Je m'efforçai de me réveiller avec force verres de laffite, et n'y pouvant réussir, de désespoir j'eus recours à un numéro de journal égaré près de moi. Ayant soigneusement lu la colonne des chiens perdus, et puis les deux colonnes des femmes et apprenties en fuite, j'attaquai avec une vigoureuse résolution la partie éditoriale, et, l'ayant lue depuis le commencement jusqu'à la fin sans en comprendre une syllabe, il me vint à l'idée qu'elle pouvait bien être écrite en chinois ; et je la relus alors, depuis la fin jusqu'au commencement. Mais sans obtenir un résultat plus satisfaisant. De dégoût, j'étais au moment de jeter Cet in-folio de quatre pages, heureux ouvrage Que la critique elle-même ne critique pas.
Je range les mangas dans la bibliothèque appropriée. Cela me prend environ deux bonnes heures bien complètes. J'entame alors un nouveau carton. Cette fois-ci, je peux le sentir grâce à mon flair de l'amour des grandes oeuvres de la littérature, que dans ce carton, il y a des tonnes et de tonnes de classiques tellement bien écrits, et bien tournés. Avec une littérature de maître, qui a fait tellement d'adeptes et de lecteurs. Je prends un malin plaisir à les déguster du regard à chaque fois que je tombe sur une oeuvre que j'ai adoré. Je la range avec soin dans la bonne bibliothèque AB CD EF...
Quand je sentis mon attention tant soit peu éveillée par le paragraphe suivant : « Les routes qui conduisent à la mort sont nombreuses et étranges. Un journal de Londres mentionne le décès d'un homme dû à une cause singulière. Il jouait un jeu de puff the dart qui se joue avec une longue aiguille, emmaillotée de laine, qu'on souffle sur une cible à travers un tube d'étain. il plaça l'aiguille du mauvais coté du tube, et, ramassant fortement toute sa respiration pour chasser l'aiguille avec plus de vigueur, il l'attira dans son gosier. Celle-ci pénétra dans les poumons et tua l'imprudent en peu de jours. » En voyant cela, j'entrai dans une immense rage, sans savoir exactement pourquoi. » […]
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