Mundel
Admin floodeuse : "No one wants your opinion" =P
Messages : 350 Date d'inscription : 29/08/2009 Age : 30 Localisation : Derrière toi ! =P
•• What I am really ▬ N O M: Mundel ▬ N A T U R E: Midnighter ▬ R E L A T I O N S:
| Sujet: Reptilia [PV Eloni & Duke] Mar 15 Sep - 18:46 | |
| Yeah, the night's not over You're not trying hard enough, Our lives are changing lanes You ran me off the road, The wait is over I'm now taking over, You're no longer laughing I'm not drowning fast enough.
16H15. Tic-tac. Tic-tac. Mundel observait sa montre d'un air distrait? Cette deuxième heure de maths était longue, trop longue. Assis non loin de la fenêtre, il pouvait observer la cours où quelques pigeons picoraient. A l'ombre d'un chêne imposant, un couple s'embrassait passionnément. Charmant spectacle ... Écœuré, le jeune homme détourna le regard pour reporter son attention sur le prof. Celui-ci venait de terminer une suite compliquée d'opérations au tableau et essuyait ses mains pleines de carie sur son pantalon brun. Mundel attrapait son stylo pour recopier l'équation lorsque son professeur l'interrompit en plein mouvement.
Hé toi, au fond en noir, tu pourrais me donner la suite de la réponse, s'il-te-plaît ?
Il ne se souvenait même pas de son nom ... Ou peut-être qu'il ne le voulait pas. Mundel n'était pas un prénom courant après tout. D'ailleurs, le jeune homme n'en connaissait pas l'origine. Peut-être était-il tout simplement sorti de l'esprit déluré de sa mère ... Mais impossible de lui demander, étant donné qu'elle était morte. Il avait cependant vécu assez longtemps pour comprendre qu'elle n'était pas très saine d'esprit ... Cela dit, en quoi cela pouvait-il influencer un gamin de dix ans ?
Mais répond ! lui souffla à côté de lui un élève dont la nom lui échappait.
Le jeune hommes e contenta d'un regard noir plutôt dissuasif, autant pour l'étudiant que pour son professeur, qui, après quelques minutes de silence gêné, reprit le cours. Il ne parlait jamais en classe et ce n'était pas près de changer, quoi qu'en disent les autres. Il avait pourtant réussi à décrocher un 11/20, l'année précédente, lors de son oral de français. A la sonnerie, il fût un des premiers à quitter la classe.
Autrement dit, un de ceux qui, à peine le prof a-t-il terminé de donner les devoirs, ont déjà rangé leurs affaires et fermé leur sac. La journée était enfin terminée ... Enfin ! Soulagé, Mundel s'apprêtait à sortir lorsqu'une jeune fille brune - de seconde probablement - l'aborda avec un sourire timide. Les cours avaient commencé depuis au moins trois semaines, elle ne pouvait pas encore être perdue ...
Salut, je ... m'appelle Laura et j'ai pensé qu'on pourrait faire connaissance ...
Le jeune homme leva un sourcil, étonné. Qu'est-ce qu'elle lui voulait, exactement ? En quoi pouvait-elle être intéressée par lui ? Était-ce un pari ? Ce ne serait pas la première fois ... Puis il aperçut deux autres filles qui, postées près d'un poteau, ne le lâchaient pas du regard. Ah. Il commençait à comprendre ... Lui qui n'avait jamais fait attention aux filles craignit un instant de rougir.
Peut-être un autre fois, lâcha-t-il avant de contourner la jeune fille pour franchir le portail.
Tic-Tac. Tic-Tac. Déjà 22H20 ... Couché sur sur ses draps, les bras croisés sous la tête, Mundel regardait le serpent qu'il avait dessiné au plafond de sa chambre. Plus que quelques heures et le Temps Bleu commencerait. Il retrouverait Isanya, qui commençait sérieusement à lui manquer, et partirait à l'aventure sur les toits de la ville. Plus que quelques heures ... Mais pourquoi attendre ? Après tout, son père se fichait bien de ce qu'il pouvait faire la nuit, tant qu'il le laissait tranquille le jour. Et ce n'était pas plus mal.
N'ayant jamais connu l'affection qu'aurait pu lui porter un proche, la froideur de son père ne le gênait guère. Le jeune homme se leva, entrouvrit sa fenêtre et, sa chambre étant à l'étage, escalada agilement le mur pour atteindre le sol. Direction ? La Vieille Ferme. Un endroit plutôt calme qu'il avait déniché deux nuits auparavant. Quelques serpents y traînaient et pourraient lui tenir compagnie le temps que la vingt-cinquième heure arrive. Une fois sur les lieux, il s'assit dans l'herbe qui poussait entre les vieux murs de pierre et regarda sa montre. 23H20. Tic-Tac. Tic-Tac ...
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