Mundel
Admin floodeuse : "No one wants your opinion" =P
Messages : 350 Date d'inscription : 29/08/2009 Age : 30 Localisation : Derrière toi ! =P
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| Sujet: # One [PV Sidoh] Dim 27 Sep - 12:25 | |
| I cant remember anything Cant tell if this is true or dream Deep down inside I feel to scream This terrible silence stops me
Now that the war is through with me Im waking up I can not see That there is not much left of me Nothing is real but pain now
Le silence. Lourd. Ouaté. Oppressant. Mundel sentait une force étrange battre faiblement en lui, le maintenant entre deux mondes. Entre le rêve et la réalité ; entre la Vie et la Mort. Il ne voyait que le noir autour de lui. A moins peut-être que ce soient ses yeux qui refusent de s'ouvrir ? Le calme étrange qui régnait était à la fois rassurant et terrifiant. C'était un de ces calmes qui précèdent les tempêtes ... On a envie qu'il dure longtemps, très longtemps ... Mais on a hâte de savoir ce qui va arriver. Car tant de silence ne peut qu'être brisé.
Et il le fût. D'abord par un simple bourdonnement. Rien d'important, bien sûr, mais ce minuscule bruit paraissait assourdissant après tant de vide. Des formes floues commençaient à danser devant Mundel. Mais voulait-il vraiment quitter ce monde si silencieux, si paisible ? La Mort est si douce ... Il est tellement plus dur de vivre. Le bourdonnement se fit plus bruyant, comme une voiture au démarrage. Il ne voulait pas quitter le Silence ... Il préférait tant l'Oubli aux questions qui le tourmentaient lorsqu'il se mouvait dans le monde réel … Les paupières du jeune homme tressaillirent tandis qu'il reprenait peu à peu conscience de ses sens et de ce qui l'entourait.
Son ouïe fut la première chose à revenir. Toujours immobile et les yeux fermés, il comprenait petit à petit que le fameux bourdonnement qu'il entendait était celui d'une route, non loin de là où il se trouvait. Quant au faible vombrissement, apparemment plus proche, il était probablement dû à des appareils ménagers. Il n'était plus dans la Vieille Ferme, c'était évident. Le chant des grillons et les couinements des souris constituaient son dernier souvenir. Comment avait-il pu atterit dans ce qui était manifestement un appartement ou une maison ?
Mais le temps n'était pas aux questions. Peut-être parce que son sens du toucher se réveillait par vague ssuccessives et que ce réveil-là était nettement moins agréable ... Il comprit tout d'abord qu'il était couché sur quelque chose d'assez doux - un lit ou un tapis peut-être - qui rendait son retour à la vie presque plus confortable. Il sentit ensuite que tous ses muscles étaient crispés, rendait quasiment impossible tout mouvement. Plûtôt effryant comme sensation. Mais le pire était à venir. A peine avait-il fini de se rendre compte qu'il était, à peu de choses près, immobilisé qu'une immense vague de douleur traversa sa gorge, lui coupant le souffle. Cette première pulsion de malaise fût suivie de plusieurs autres, moins fortes, mais tout aussi désagréables.
Le choc de la première onde fût celui qui le poussa à entrouvrir légèrement - très légèrement - les paupières. La lumière la frappa de plein fouet et il referma immédiatement les yeux, blessés par la clarté du jour. Il avait à peine eut le temps d'apercevoir un plafond d'un blanc immaculé ... La curiosité le poussa à les rouvrir tout doucement. Une fois sa vision un peu plus adaptée à la lumière ambiante, il pût observer son environnement proche. Autrement dit, des murs clairs et quelques tâches de couleur encore floues, qu'il interprétait comme des meubles ou des décorations.
Mais son réveil n'était pas complet. Tous ses sens ne s'étaient pas encore réveillés. Que lui manquait-il ? Ah oui, le gout et l'odorat ... Le premier se manifesta par une sensation d'amertume au fond de la gorge. Comme du sang ... Oui, cete saveur de fer, c'était bien celle du sang. Son sang ... Quand à son odorat, il se révéla lorsqu'il reconnut une odeur vaguement sucrée, comme celle d'un parfum d'intérieur. Aucune chance qu'il soit chez lui. D'ailleurs son plafond n'était pas blanc ... Mais alors où était-il ? Il ouvrit un peu plus les yeux, bien que tout soit cague autour de lui, puis serra légèrement ses doigts sur ses vêtements, sentant une chose humide qui, si ce qu'il pensait était juste, se révèlerait comme étant son propre sang ...
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